Le handicap, ce n’est pas qu’un sujet. C’est un angle mort.

Pourquoi vos plans de sensibilisation passent à côté de l’essentiel ?

J’en ai entendu, des phrases toutes faites.

« Ici, on valorise la différence. »

« Le handicap fait partie de notre politique RSE. »

« On organise une action chaque année pour sensibiliser. »

Et pourtant.

Quand on creuse, quand on écoute les collaborateurs, les managers, les RH... une autre réalité s’impose.

Le sujet du handicap est là, sur le papier. Mais il reste discret, flou, souvent désincarné.

Et parfois, soyons honnêtes, il fait encore peur.

Alors, j'ose poser cette question qui dérange :

Et si le problème, ce n’était pas qu’on n’en parle pas… mais la manière dont on en parle ?

Et si “sensibiliser” n’était plus suffisant pour construire une culture réellement inclusive ?

Ce que disent les chiffres. Et ce qu’ils ne disent pas.

82 % des entreprises disent communiquer sur leur politique handicap.

Mais seuls 38 % des collaborateurs sont au courant de son existence.

Et moins d’1 sur 3 estime qu’elle est vraiment vécue dans la culture d’entreprise.

Alors oui, les bonnes intentions sont là.

Mais l’impact, lui, reste à prouver.

Pendant ce temps, sur le terrain :

• 1 salarié sur 10 vit avec un handicap non déclaré.

• 80 % des handicaps sont invisibles.

• 54 % des personnes concernées préfèrent se taire plutôt que d’expliquer ce qu’elles traversent.

• Et 56 % des entreprises considèrent encore le handicap comme une contrainte légale.

Le fossé est là. Silencieux. Mais bien réel.

Moi, je commence par parler de sport. Pas de handicap.

Quand j’interviens en entreprise, je ne commence pas par vous dire que je suis en situation de handicap.

Je commence par vous raconter ce que j’ai appris en courant un marathon sur 1,5 jambe (une jambe sans quadriceps).

Je vous parle de sueur, de défi, de joie, de liberté.

Je vous parle d’acceptation, d’estime de soi, de transformation, de résilience.

Je vous fais vibrer avec ce que tout le monde peut comprendre : le dépassement, l’envie, le collectif.

Et ce n’est que plus tard… que je parle du reste.

Du cancer. De ma paralysie de la cuisse droite. De l’invisible.

Pourquoi ?

Parce que c’est l’émotion qui ouvre les esprits. Pas les définitions.

Parce que c’est l’expérience vécue qui crée l’adhésion. Pas les injonctions.

Le sport me permet ça.

Il met tout le monde à égalité, avant de parler des différences.

Ce que les plans de sensibilisation oublient souvent

Je ne critique pas les campagnes. Ni les référents. Ni les ateliers bien ficelés.

Mais à force de vouloir tout formaliser, on en oublie parfois l’essentiel :

Sensibiliser, ce n’est pas informer. C’est faire ressentir.

Ce qui change les regards, ce n’est pas une infographie sur le taux de RQTH.

C’est un témoignage qui bouleverse.

Un moment de vérité entre collègues.

Une immersion qui fait tomber les préjugés, sans jamais culpabiliser.

Le handicap, ce n’est pas un sujet à part.

C’est un prisme. Une réalité humaine. Une part silencieuse de votre collectif.

Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ?

On change de prisme.

On sort du cadre.

On arrête de “parler de handicap” comme on remplit une obligation.

Et on crée des expériences qui touchent, qui rassemblent, qui transforment.

C’est ce que je fais dans mes interventions.

Pas de leçon. Pas de formatage.

Juste du partage, du sport, du vécu, de l’humain.

Et des clés concrètes pour que le sujet du handicap devienne un levier d’équipe. Pas un sujet à éviter.

Envie d’aller plus loin ?

Si mes mots résonnent en vous, si vous sentez que c’est le bon moment pour faire bouger les lignes chez vous.

Je serai ravi d’échanger avec vous.

Sur vos freins, vos idées, vos envies.

Sur ce que vous vivez.

Et sur ce qu’on peut construire ensemble, autrement.

Contactez-moi, ou plongez dans les autres ressources du site.

Mais surtout, ne laissez pas ce sujet dormir. Il mérite mieux que ça.